La plupart des personnes ayant subi une agression indiquent avoir senti « quelque chose de différent » dans les minutes qui l'ont précédée.

Une sensation diffuse prise au sérieuse en amont aurait peut-être pu permettre d'éviter certains soucis.

Connaitre les mécanismes de sélectivité de l'attention, ses biais, peut  conduire à mettre en place des mécanismes compensatoires.

 

Les arts martiaux ne se contentent pas de transmettre des mouvements avec discipline et régularité.  Ils consistent aussi à être à l’écoute de ces perceptions diffuses, afin d’agir au bon moment. Ils entrainent les sens et la connaissance de soi.

 

Que se passe-t-il au moment d’une agression ? Souvent, l’attention est focalisée sur quelque chose. Un téléphone portable, par exemple. Un joli SMS qui fait rêver. Une information qui surprend. Une autre personne, complice parfois, qui pose une question pour laquelle il faut réfléchir.  Et le cerveau ne voit finalement pas grand-chose de ce qui se passe. Il filtre : il ne reconnait, consciemment, de l’environnement que ce qu’on lui demande d’y trouver.

La question sera aussi de savoir comment être en éveil sans être en tension permanente qui friserait la vigilance paranoiaque.

Les deux vidéos qui suivent sont intéressantes pour comprendre le fonctionnement de l'attention. De grands classiques des études cognitives.

https://www.youtube.com/watch?v=vJG698U2Mvo

https://www.youtube.com/watch?v=v3iPrBrGSJM

Amusez-vous bien !

 

 

 

 

 

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