Nous sommes souvent embarrassés pour répondre à la question de l'efficacité d'un art martial pour se défendre en combat de rue.

Le pratiquant d’art martial manque souvent de l'expérience quotidienne du combat, et il peut, en outre, être freiné par l'entrainement qui est très codifié. Même dans les mises en situation, la pensée de protéger le partenaire est présente. 

 

A l’inverse, nous connaissons tous des témoignages de pratiquants d'arts martiaux ayant eu une réponse parfaitement adaptée pour désamorcer ou surmonter un combat. 

 

L’histoire ci-dessous l’illustre à merveille. 

 

Une femme pratiquant un art martial s’entraînait depuis longtemps pour obtenir une ceinture plus élevée.

Une partie de l’examen consistait à se défendre contre des agresseurs armés d’un couteau. 

Elle s’entrainait régulièrement avec le même homme.

 

Un soir, alors qu’elle rentrait chez elle après l’entraînement,

elle se voit confrontée à un agresseur muni d’un couteau. 

Or, contrairement à son partenaire d’entraînement, l’agresseur est gaucher.

 

Sans réfléchir, elle lui dit : « mais, tu as le couteau dans la mauvaise main ! »  

Cela confond l’agresseur à tel point qu’il ne sait plus quoi faire … et s’enfuit !

 

Source : « Non c’est non », Irene Zeilinger. Editeur « zones ». 2008. Page 34.

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